Des enjeux environnementaux
pour une agriculture durable

Etre à “l’écoute” de la biodiversité, des sols, de l’air et de l’eau

Nos pratiques agricoles ont évolué depuis une décennie. Malgré une attention particulière et nos efforts, nous constatons que nos écosystèmes ont besoin d’être protégés. De plus, nous devons agir pour réduire l’empreinte carbone de nos productions en séquestrant du carbone dans nos sols.

Pour cela, nous proposons d’implanter, entre deux cultures principales à destination alimentaire, des cultures intermédiaires. Celles-ci vont couvrir nos sols, initialement laissés nus l’hiver, et vont générer une ressource énergétique renouvelable.

Par ailleurs, nos terres ont besoin d’être enrichies notamment en matières organiques essentielles aux plantes et au développement de la biodiversité qu’elles hébergent.

Nous devons apporter un “nouveau souffle” aux sols, il s’agit de les protéger et de les enrichir en matières organiques.

Cultiver avec le bouleversement climatique

La consommation globale d’énergies fossiles accentue les émissions de gaz à effet de serre qui génèrent le bouleversement climatique. Notre agriculture en subit les conséquences directes : fréquence et force des pluies, sécheresses.

C’est un nouveau défi pour nous aussi, agriculteurs, et nous avons un rôle à jouer.

Des matières organiques à valoriser,
véritable « gisement » local

De nombreux sous-produits de notre agriculture sont peu valorisés sur le territoire :

  • les écarts de tri d’oignons (anciennement stockés et épandus en bout de champs et se décomposant à l’air libre et dorénavant livrés à des méthaniseurs distants de plus de 100 kms)
  • les écarts de tri des légumes de transformation (transportés pour être traités à plus de 100 kms)
  • les issues de céréales (exportées vers des méthaniseurs éloignés)
  • les pulpes de betteraves (en partie valorisées en alimentation animale)

L’agriculture offre un véritable « gisement » de matières organiques locales, disponibles, non valorisées ou au traitement onéreux.

A ce jour, d’autres ressources de matières organiques locales ne bénéficient pas, non plus, d’un traitement de valorisation : les invendus périssables de supermarchés, les restes de repas de cantines, les tontes de bords de route, etc.

Le saviez-vous ?

Dans le cadre de la Loi de transition énergétique et à compter de 2025, les collectivités sont tenues de proposer à leurs administrés une solution de tri à la source des matières organiques (alimentaires, vertes).

La méthanisation, une solution agro-environnementale

Il existe un procédé biologique, appelé « méthanisation », qui permet de valoriser ces matières organiques disponibles en produisant :

  • du gaz renouvelable (qui peut remplacer de l’énergie fossile)
  • un fertilisant organique naturel (qui apporte matière organique, minéraux et oligo-éléments pour les cultures)

Pour en savoir plus sur la méthanisation, cliquez ici.

Une démarche globale, des implantations locales

Pour traiter ces matières organiques par la méthanisation, il faut les acheminer vers le méthaniseur. Ensuite le fertilisant organique est transporté vers les champs pour un retour au sol de la matière d’origine agricole et un enrichissement du sol pour la matière d’origine non agricole. Selon certains critères, cette matière est acceptée par le cahier des charges de l’Agriculture Biologique.

Décentralisation de l’activité – une logistique optimisée, une gestion de qualité

Créer un méthaniseur en un lieu unique permet d’optimiser prioritairement les coûts d’investissements. Mais cela revient à concentrer tous les transports vers un seul point, central à l’ensemble de nos fermes, occasionnant un trafic routier supplémentaire. Or nous ne souhaitons pas privilégier l’aspect économique au détriment de l’aspect environnemental.

Nous proposons de développer plusieurs sites, des unités appartenant à un réseau unique.

Cette solution décentralisée permet de :

  • Différencier les matières pour chacun des sites pour mieux maîtriser la qualité,
  • Réduire le nombre de passages de tracteurs-remorques ou éventuellement de camions sur certaines routes,
  • Avoir la possibilité à terme de transporter le fertilisant organique liquide par un réseau de canalisation enterré en lieu et place du transport terrestre,
  • Limiter la distance des trajets et notre impact carbone (et donc les émissions de CO2)
  • Mutualiser les coûts grâce aux choix d’équipements similaires (constructeur identique pour tous les sites)

4 sites d’implantation entre Beauce Loirétaine et Coeur de Beauce 

Aujourd’hui nous nous orientons vers 4 sites d’implantation qui doivent satisfaire des critères techniques et réglementaires: 

  • proximité de nos exploitations agricoles
  • bonne desserte et accès routier pour la logistique
  • raccordement possible au réseau de gaz
  • foncier agricole disponible

Les 4 sites envisagés sont situés sur :

Vous pouvez zoomer sur la carte (+ et -), les marqueurs verts sont nos lieux de production, les marqueurs oranges les sites d’implantation envisagés.

Le respect du cadre de vie comme priorité

Nous avons conscience des exigences et des attentes légitimes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que notre activité s’intègre au mieux dans son environnement.

Vous avez des remarques, des questions concernant cette activité, ou à propos des communes concernées ?